Regard sur 8 années d’urbanisme à La Queue-en-Brie

Publié le par Section PS de la Queue en Brie

Image1.gifDepuis 2004, le PLU (Plan Local d’Urbanisme) régit les nouvelles constructions et aménagements de notre commune. Au terme de ces huit premières années d’application, trois constats se sont imposés: une stabilisation du nombre d’habitants rendue possible par de nouvelles constructions, une diversification de la production de logements et un maintien du taux d’habitations sociales. Retour sur ses principales réalisations avec Hervé Deperrois, adjoint au Maire chargé de l’urbanisme et du développement durable.

Quel premier bilan tirez-vous de ces 8 ans ?

Hervé Deperrois : Le PLU prévoyait la réalisation de 300 logements entre 2004 et 2010. Dans les faits, 351 logements ont été autorisés pendant ces huit années, soit une moyenne de 44 logements par an. Un pic a eu lieu en 2007 avec 132 nouvelles autorisations sur le quartier de La Pompe Avenir. Tous ces logements ont permis de compenser le desserrement des ménages (*) et d’accueillir 400 nouveaux habitants, en réponse à une forte demande. En terme de population, le PLU prévoyait 11400 habitants en 2010. Nous étions à 11315 au recensement de 2009, donc conforme aux prévisions.

Est-ce que ces logements ont changé la physionomie de la commune ?

H.D : Oui car le PLU a permis d’augmenter la part de logements collectifs et de petite taille. En 1999, on comptabilisait 3760 logements, dont 70% en logements individuels en accession à la propriété. Ce qui ne permettait pas de répondre à la demande croissante des jeunes sortant du foyer et des personnes âgées souhaitant un logement de taille inférieure. C’est pourquoi, nous avons fait en sorte que les 2/3 des logements construits dans la période du PLU soient des logements collectifs qui respectent des modalités variés d’accession. A cet égard la part relative des logements sociaux est restée inchangée à hauteur de 25%. Ce taux permet à la commune d’être en conformité avec la loi Solidarité et Renouvèlement Urbain (SRU) du 13 décembre 2000 qui impose un minimum – actuellement - de 20% et prochainement de 25%.

Par ailleurs nous avons préservé les espaces agricoles et naturels qui représentent les deux tiers de la superficie de la commune. Les Caudaciens en sont fiers et en apprécient tous les jours les paysages et l’agrément.

Quelles évolutions envisagez-vous dans les années à venir ?

H.D : Entre 2004 et 2012, nous avons modifié à la marge le PLU pour donner, en concertation étroite avec les habitants, des droits à construire dans les quartiers où ils étaient trop limités – Stockholm et Val Fleuri – et, au contraire, réduire ces droits dans le village et préserver ainsi les espaces naturels en arrière des constructions.

Pour l’avenir et pour les raison évoqués précédemment, il conviendrait de poursuivre sur un même rythme la construction de nouveaux logements, soit environ 40 par an.

Dans le PLU actuel, la principale possibilité pour une opération conséquente de logements se situe dans le secteur du chemin de la Montagne, en remplacement progressif des ateliers vétustes appelés à se relocaliser dans la ZAC Notre-Dame. Nous réfléchissons donc à d’autres possibilités pour respecter nos objectifs. La poursuite de l’aménagement du Centre Ville, et/ou la construction d’un nouveau quartier dans le secteur dit du « champ garni » au sud de la route de Combault sur une parcelle actuellement en friche en font partie. Ce sont des sujets sensibles que nous traiterons par une écoute attentive des habitants et une recherche de consensus sur les orientations à venir de la commune.

 

* Phénomène notamment lié au départ des jeunes du foyer familial, à la séparation des ménages…

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